La publicité sert à financer l'hébergement du site, en cliquant sur ce bandeau, vous contribuez à la pérennité du site
La publicité sert à financer l'hébergement du site, en cliquant sur ce bandeau, vous contribuez à la pérennité du site
Le site ré-ouvre ses portes du 31 mars au 11 novembre 2018
 
Dates et horaires :
Mars, avril, mai, juin, septembre, octobre, novembre
Hors vacances scolaires et jours fériés : ouverture du mercredi au dimanche 10h-18h (fermeture lundi et mardi) - Sauf fermeture 7-8-9 novembre.
Vacances scolaires et jours fériés : ouverture tous les jours  10h-18h
Juillet - août : ouverture tous les jours 10h-19h
"Crépusculaires" les mardis et jeudis d’août : les 2, 7, 9, 14, 16, 21, 23, 28 et 30 août: ouverture 10h-21h
 
Tarifs :
Adulte : 7€
Enfant de 6 à 18 ans : 3€
Enfant de moins de 6 ans : gratuit
Adulte réduit (étudiants, handicapés, demandeur d'emploi) :  5€
Groupe adulte (à partir de 20 personnes) : 5€
Groupe scolaire : A partir de 3 euros par élèves.
 
Evénements 2018 :
- Chasses aux œufs 31 mars, 1 et 2 avril
- RDV au jardin 1er-2-3 juin
- Journées Nationales de l'Archéologie 15-16-17 juin
- Journées des Thermes 20-21-22 juillet
- Nuit Archéo 21-juilllet
- Ciné Plein Air 8-août
- Journées Européennes du Patrimoine 15-16 septembre
- Jeux d'enquête grandeur nature 31-octobre
- Evènement littéraire 04-novembre
Cassinomagus
(Chassenon)
Photo du bassin du caldarium, la piscine chaude - Photo Pauline Turmel
Plan schématique de l’ensemble monumental - Sources : d’après IRAA (1995), Terra Nova (1999-2000), Axis (2000), Baigl (2003), Bobée (2005), Doulan et al. (2004-2010), Hourcade et al. (1995-1999, 2003-2010), Poirier et al. (2004-2005), Rocque et al. (2005-2010), Perrot (2007), Sicard et al. (2005, 2008). DAO : S. Sicard, C. Doulan, D. Hourcade, G. Rocque.Plan du rez-de-chaussée des thermes de Longeas - D. Hourcade, C. Doulan, S. Sicard et P. AupertPlan de l’étage des thermes de Longeas - D. Hourcade, C. Doulan, S. Sicard et P. AupertCarte schématique de l’agglomération antique - Sources : IGN (relief, hydrographie), collectif de recherche sur Chassenon (données archéologiques). Cartographie SIG : L. Laüt – 2012Plan de Cassinomagus - Parc archéologique propriété du Département de la CharenteCarte localisation de Cassinomagus à la frontière entre les Santons et les Lémovices - PCR Cassinomagus
Hypothèse de restitution du pont-aqueduc - C. Driard, J.-Ch. Méaudre et G. Rocque
Hypothèse de restitution du pont-aqueduc - C. Driard, J.-Ch. Méaudre et G. Rocque
Sources et références :
- David Hourcade, Cécile Doulan, Laure Laüt, Gabriel Rocque et Sandra Sicard, « À l’ouest d’Augustoritum, du nouveau sur Cassinomagus (Chassenon, Charente) », Siècles [En ligne], 33-34 | 2011, mis en ligne le 25 juin 2013, consulté le 25 mars 2016. URL : http://siecles.revues.org/777
- http://www.lacharente.fr/culture-patrimoine/chassenon-cassinomagus
- http://www.cassinomagus.fr/recherches/publication.html
- http://www.amis-chassenon.org/
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Cassinomagus
Illustration du Temple de Cassinomagus réalisé par Patrice CablatReconstitution du temple de Cassinomagus à Chassenon - Novo3DHypothèses de restitution du temple de Montélu - Th. MorinVue aérienne de l‘esplanade du sanctuaire. Cliché : Cassinomagus - Parc archéologiqueHypothèse de restitution du fanum de Cassinomagus à Chassenon - Novo3DLa patestre, le gymnase des thermesSystème d‘hypocausteCaldarium, la piscine chaudeFours et pilettes de l‘hypocauste
Cassinomagus est le nom antique d'une agglomération dotée d'un complexe monumental gallo-romain établi entre le Ier et le IVe siècle de notre ère sur l'actuelle commune de Chassenon en Charente.
 
Installée sur un plateau bordé par la Vienne, l'antique Cassinomagus, indiquée sur la Table de Peutinger, était une agglomération urbaine secondaire située sur le territoire des Lémovices, sur la voie d'Agrippa, entre Limoges et Saintes. A l’époque antique, Cassinomagus dépendait administrativement de la cité d’Augustoritum (Limoges) capitale des Lémovices. Elle s'étendait sur près de 140 hectares. Son nom devait signifier « Le marché (ou la plaine) du chêne (ou des chênes) » en langue gauloise. Sa situation est au carrefour de grandes voies de communication : la voie d'Agrippa Lyon-Saintes, la voie Poitiers-Périgueux et de la Vienne navigable, en position frontalière et à proximité de trois autres cités (Saintes - Santons, Poitiers - Pictons et Périgueux - Pétrocores), confirmant que l'actuel petit village de Chassenon a dû connaître une grande prospérité de la fin du Ier siècle jusqu'au IIIème siècle.
 
Son principal centre d'intérêt était certainement le vaste sanctuaire qui occupait, à lui seul, environ 25 hectares. Les fouilles modernes, qui ont lieu de 1958 à 1988 et qui ont repris depuis 1995, ont permis de repérer des thermes, un grand fanum, deux autres petits temples, un édifice de spectacle (théâtre ou amphithéâtre), un aqueduc... Les thermes monumentaux sont la partie la mieux étudiée et la plus surprenante de ce sanctuaire. Ils s'étendent sur un hectare et sont construits sur trois niveaux. Ces éléments font de cet établissement cultuel et curatif un monument très rare en son genre.
 
Vers la fin du Ier siècle ou au début du IIe siècle de notre ère, l’agglomération a dû connaître un important développement économique. A partir du IVe siècle, Cassinomagus a vraisemblablement subi les conséquences des transformations administratives, politiques, religieuses et économiques de la province. Si l’ensemble monumental semble être définitivement abandonné entre le Ve et le VIe siècle, l'agglomération secondaire n'est pourtant pas désertée. Elle a même certainement su garder une relative puissance durant le haut Moyen Âge, puisqu'un acte royal y a été signé dans le courant du VIIIe siècle, Cassinomagus est même attestée comme chef-lieu de vicairie au Xe siècle.
Les Thermes Gallo-Romain
 
Les thermes dits de Longeas ont été construits à la fin du Ier siècle, avec des pierres issues de l'écrasement d'une météorite dans la région.
Ils ont été utilisés pendant plus de trois siècles, comme établissement de cure à l'intérieur du sanctuaire. Leur état de conservation est exceptionnel avec, par endroits, des murs qui s'élèvent encore sur sept mètres de hauteur. Le visiteur d'aujourd'hui y découvre les espaces publics, ouverts aux baigneurs de l'Antiquité, ainsi que le niveau technique, alors réservé au personnel.
 
Il a été bâti que 3 niveaux :
- Le niveau inférieur est celui des égouts souterrains (central et oriental).
- Le rez-de-chaussée, le niveau de service, est accessible de plain-pied pour le personnel d’entretien depuis la cour nord. Celui-ci assure le fonctionnement des fours et l’entretien de l’édifice.
- L’étage, pour les curistes et baigneurs qui utilisent le niveau de circulation publique. Du personnel de service veille à leur bien-être. L’état de conservation des vestiges permet d’interpréter la fonction des salles. Leur implantation est définie selon le circuit type emprunté par le public qui repose sur le principe du choc thermique. Les baigneurs procèdent dans un premier temps à l’échauffement du corps par l’exercice physique ou directement par le passage dans les salles de plus en plus chaudes (tepidarium, sudatio et caldarium), suivi d’une immersion dans un bain froid du frigidarium, ou de la natatio extérieure. Le doublement des salles et des espaces a conduit les archéologues à proposer l’hypothèse d’un double circuit : classique et thérapeutique.
 
Lieu de sociabilité, de détente, d’hygiène mais aussi parfois de guérison, les thermes sont dans la Gaule du Haut-Empire parmi les édifices les plus remarquables et les plus remarqués de ce qu’il est convenu d’appeler la civilisation romaine.
L'agglomération de Cassinomagus
 
Quelques vestiges, attribués à l'âge de la pierre taillée et de la pierre polie, ont été retrouvés, attestant de l'occupation humaine en ce temps de la préhistoire.
 
On peut se demander si un sanctuaire préexistait à l'occupation Romaine. Cassinomagus, remarquablement situé à un carrefour routier et à la limite de plusieurs provinces, fait l'objet d'une attention toute particulière. C'est ainsi que grandit sa renommée et que, bien vite, des foules importantes s'y pressent, à en juger par l'ampleur de ses monuments.
 
Un temple octogonal de 18 mètres de diamètre et dont la hauteur est inconnue, construit sur un podium de 50 m de diamètre, ce sanctuaire est implanté sur une vaste esplanade (1,5 hectare) au milieu de laquelle s’élevait ce temple dit de « Montélu ». Il se compose d’une salle octogonale (cella) entourée d’une galerie qui s’élève au centre d’un podium.
Au sud, la fonction de quarante-neuf fosses circulaires, implantées en damier et d’une profondeur 1 m 20, n’a pas été à ce jour déterminée. Elles sont aujourd’hui matérialisées en surface par des anneaux rouge.
 
L'édifice de spectacle, au vu de récentes photos aériennes, pourrait avoir 120 mètres de façade. Construit sur le modèle romain, il est un lieu de spectacles associé, à l’origine, à des cérémonies religieuses. Il fut exploité comme carrière de pierres entre 1913 et 1936. Profondément endommagé, il a été partiellement étudié aux XIXe et XXe siècles.
 
Deux petits fanum (temples) sont dégagés en partie au XIXe siècle. Ils sont identiques et présentent une pièce centrale polygonale entourée d’une galerie.
 
Les Thermes de Chassenon sont parmi les mieux conservés actuellement.
 
Un aqueduc acheminait l’eau nécessaire au fonctionnement des thermes. Un système complexe de canalisations assure l’alimentation en eau des chaudières et des bassins. L’ouvrage s’adaptait au relief vallonné du terrain avec une portion enterrée et une partie aérienne soutenue par 44 arches. Il traverse le site d’est en ouest, juste au sud des thermes.
Recherche
Mediolanum - Civitas Santonum
Instagram
Mediolanum (Saintes)Province de SantonieLes SantonsPeuples de l'ouest de la GauleGéographie 
PinterestFacebookInstagram
Idées reçues
Pinterest
Instagram
Facebook
Pinterest
Etymologie
Ce site est un blog personnel dédié à l'histoire de Mediolanum et des Celtes les Santons
 
Réalisé par Romain CHARRIER,
un passionné d'histoire et d'archéologie
les piles romaines
Les fouilles
les lieux de culte
Les peuples Gaulois
Suivez & Partagez
 
mon blog sur Mediolanum
RECHERCHE
les divinités
Les Peu-Richardiens
Les Santons
Civilisations en Saintonge
Les Matignons
Les Artenaciens
Ile de Ratis
Topographie
Plan de la cité
la romanisation de l'Aunis
les aqueducs
Le fossé défensif
les remparts
Carte de Lacurie
Ile d'Antros
Ile d'Armotte
Les îles Santones
Ile d'Ularius
Ile d'Arvor
leurs voisins
le pont romain
le théâtre des Bouchauds
leur économie
© 2018
la Carentonus
la voie d'Agrippa
les villae gallo-romaines
La province de Santonie
Novioregum
le chemin Boisné
les thermes
l'arc de Germanicus
le forum
Mediolanum Santonum
la cité
l'amphithéâtre
leur langue
leur organisation
Le peuple Santon
leur Oppidum
leur monnaie
Mentions & Contact
Accueil
Lexique
Chronologie