‹ › ×
    • facebook
    • instagram
    • wikipedia
    • twitter
    • linkedin
    • pinterest
    brand-logo ACCUEIL
    • MEDIOLANVM
      • Capitale de la GALLIA AQVITANIA
      • FORVM
      • Arc dit de GERMANICVS
      • Amphithéâtre
      • Les remparts
      • Les Thermes
      • Les nécropoles
      • Le pont romain
      • Le port antique
      • Fouilles de La Providence, toute l’histoire de Saintes sur un chantier majeur
      • Les fours de potiers
      • Les fossés défensifs
      • Le lapidaire
      • Le cirque
    • CIVITAS SANTONUM
      • Les aqueducs
      • Les aqueducs de Saintes
      • Sources de la Fontmorillon
      • Source de la Grand-Font
      • Source de Vénérand
      • Photogrammétrie des aqueducs
      • Valorisation des aqueducs : une livraison espérée pour l'été prochain
      • Valorisation des aqueducs, les travaux avancent
      • Valorisation des aqueducs
      • Edifices de spectacle
      • Théâtre de Thénac
      • Théâtre des Bouchauds
      • Théâtre de Barzan
      • Amphithéâtre de St-Georges-du-Bois
      • Les VILLAE
      • Villa de Plassac
      • Villa de Jonzac
      • Villa de Saint-Saturnin-du-Bois
      • Villa de Romegoux
      • Villa de Saint-Jean-d'Angély
      • Villa de Thaims
      • Les voies romaines
      • Voie d'Agrippa
      • Chemin Boisné
      • Les cartes antiques
      • Barzan
      • Les sondages 2014-2017
      • L'horreum de Barzan
      • Barzan, une expo pour un siècle de fouilles
      • Les piles romaines
      • Fanum d'Aulnay-de-Saintonge
      • Castrum d'Aunedonnacum
      • Cassinomagus
      • L'occupation antique de l'Aunis
      • La production du vin
      • Baptistère paléochrétien
    • SANTONES
      • Oppidum de Pons
      • Monnaie ARIVOS SANTONO
      • Tombe de Tesson
      • Fours gaulois de Saintes
      • Les salines
      • Épona
      • Le casque d'Agris
      • Découverte d'un village gaulois en Charente
      • Conférence Santons avant la conquête
    • ACTUALITÉ
      • Conférence : Broue, un site castral au cœur des marais charentai
      • Conférence sur le bilan des fouilles des Bouchauds
      • Restauration de l'amphithéâtre, des retards qui s'accumulent
      • Bongraine : de l'âge du Fer sous un dépôt ferroviaire
      • Epona, une déesse celtique dans les Charentes
      • Un livre inédit sur les voies romaines de Saintonge
      • Royan : la ligne de défense allemande étudiée à Belmont
      • Appel à témoin pour un livre sur les fêtes des arènes
      • Deux décennies de fouilles à Saintes
      • Les dangers du pillage archéologique
      • La reconstitution, entre passion et archéologie expérimentale
      • VIVA SAINTES FESTIVAL, le retour des fêtes romaines
      • Marche expérimentale d’une légion
      • La ville de Saintes en soutien à l'archéologie
      • Une ferme protohistorique à Chaniers
      • Une occupation de l'âge du fer sous un dépôt ferroviaire
      • Opération pirogue au Paléosite
      • Découverte d'une pirogue gauloise en Vendée
      • Amphithéâtre de Saintes : Deux ans de chantier pour consolider et assainir
      • Une ferme du 1er Âge du Fer et d'un village du haut Moyen Âge à Genté (16)
      • 6000 ans d'histoire à Aytré
      • Découverte d'une grotte sépulcrale de l'âge du Bronze
      • Une vaste nécropole mérovingienne sous la commune de Rom (79)
      • Fouilles Tour Maubergeon
      • Reconstitution d'une barque mérovingienne
      • Amphithéâtre, des sondages qui bouleversent les connaissances
      • La périlleuse reconstruction de l'arc romain de Saintes
      • Nouvelle exposition au musée archéologique de Saintes
      • Saintes, plus ancienne que Marseille ?
      • Regain d’intérêt pour les thermes de Saintes
      • Fouilles du site médiéval de Broue
      • Nouvelle tiennale aux Bouchauds
      • Casques de gladiateurs à Poitiers
      • Les sondages d'Eveha en 2017
      • Fouilles amphithéâtre
      • L'archéologie de la Seconde Guerre
      • L'archéologie à Royan
      • Les chantiers de l'été
      • Fouilles de la rue Massiou
      • Restaurations de l'amphithéâtre
      • Les découvertes d’un archéologue Bourguignon à Saintes
      • Quand Néandertal cuisinait du renne
      • Saintes vers 1690, par Jean-Claude GOLVIN
      • Le SAD17 au pied de nos églises
      • Retour aux fouilles fructueux pour Jean-Philippe Baigl
      • Épaves de Courbiac : les fouilles d'accélèrent
      • Nouvelles connaissances sur Broue
      • Des thermes antiques à Saint-Jean-d'Angély
      • Nouveau musée à Pons
      • Découvertes Oléronaises
      • Camille de La Croix, Père de l'archéologie régionale
      • Les thermes de Saint-Saloine selon Alain Bouet
      • Conférence Saintes antique 2
      • Conférence Saintes antique 1
      • Le premier Moyen-Âge en Charente-Maritime
      • Chapelle funéraire de Saint-Eutrope
      • Fouilles sanctuaire des Bouchauds
      • Fouille programmée de Broue
      • 40 ans de Pierrette
      • Découverte d'un village carolingien
      • Conférence sur le vin Santon
      • Fouilles subaquatiques
      • Fermeture du Lapidaire

    Fouilles archéologiques

     

    Vesunna : Ses vestiges et son musée

     

    Après l'occupation gauloise sur un oppidum dominant la vallée de l'Isle, la ville antique de Vesunna a été fondée à la toute fin du Ier siècle avant notre ère, dans une boucle de cet affluent de la Dordogne. Cette capitale de la cité des Pétrucores se développera sur une soixantaine d'hectares jusqu'au IIIe siècle de notre ère. Le nom de la ville reprend celui d'une divinité gauloise indigène et protectrice. De nombreux vestiges sont conservés dans Périgueux et un impressionnant musée expose ses richesses.

     

    Par Romain CHARRIER - Publié le 5 septembre 2021

     

    Maquette de la cité antique de Périgueux présenté dans le musée Vesunna © R.C.

    Vesunna, capitale de cité

     

    Quand l’empereur Auguste créé la province Aquitania vers 16 avant notre ère, il la divise en 21 cités, dont celle des Pétrucores (Civitas petrucoriorum). Vesunna en sera le chef-lieu, du nom d’une divinité vernaculaire et protectrice. La capitale de cité se développera sur une soixantaine hectares dans un méandre de l’Isle, un affluent de la Dordogne, respectant le quadrillage orthonormé exigé par l'urbanisme romain. La ville s'agrandi rapidement dans les années 40 de notre ère, jusqu'au milieu du IIe siècle. Puis à la fin du IIIe siècle, elle se renferme derrière des remparts sur à peine 7 hectares.

    La domus du musée de Vesunna

     

    Découverte en 1959, cette vaste domus gallo-romaine a été étudié dès 1960. Elle date du milieu du Ier siècle de notre ère (probablement sous l'empereur Claude) et a connu plusieurs états de construction, avec des agrandissements et embellissements vers la fin du Ier siècle, le milieu du IIe, puis courant du IIIe siècle, jusqu'à son abandon à la toute fin de ce même siècle. Au plus fort de son évolution, elle comptera deux péristyles, deux bassins, de nombreux puits, des salles de réception, dont une grande d'apparat, un balnéaire et d'autres salles chauffées. De nombreuses peintures murales ont été découvertes, dont une grande fresque représentant les jeux de l'amphithéâtre tout proche. Ses propriétaires ne sont pas identifiés, mais la richesse des vestiges mis au jour pourraient faire penser à une des plus riches familles de l'aristocratie de Vesunna.

     

    Savant mélange de muséographie avec des collections présentées en mezzanines et réparties sur un parcours autour des vestiges de cette domus prestigieuse de Périgueux, le musée de Jean Nouvel créé en 2003 comporte un haut plafond reproduisant le plan des vestiges, avec une architecture audacieuse permettant à la fois de protéger et de révéler les ruines aux regards de notre époque. Les hautes parois vitrées permettent une vue à la fois sur le parc de la Tour de Vésone et sur les remparts du bas-empire.

    Musée de Vesunna créé par l'architecte Jean Nouvel © R.C.
    Maquette restituant la domus © R.C. - Réalisation
    Vue d'ensemble sur les vestiges de la domus avec son péristyle et son bassin © R.C.

    Un des plus grands amphithéâtres de Gaule 

      

    L'amphithéâtre aurait été en construction autour des années 40 de notre ère, dans la partie nord de la ville. Il est financé par la famille Pompeia, probablement commencé dès le règne de Tibère. Il est l'un des plus grands de Gaule avec ses 140m x 116m, sa capacité est de 18000 places, entièrement en structure creuse, contrairement à celui de Saintes. Il sera incorporé au rempart du bas-empire, servant de bastion. Ses vestiges et sa forme sont encore visibles dans le jardin public des arènes aménagé au XIXe siècle dans les vestiges. Les premières fouilles de l'édifice de spectacle remontent au XIXe siècle, d'abord en 1821 puis en 1877. De nouvelles études ont lieu en 1963 et 1982 par le CNRS. Le principal des vestiges se cache sous plusieurs mètres de remblais et n'a jamais été mis au jour. De nombreuses représentations de gladiateurs et d'animaux du cirque ont été retrouvées en ville, en particulier une fresque dans le péristyle de la domus du musée, mais aussi dans le forum.

    Vestiges de l'amphithéâtre antique de Vesunna préservés dans le jardin public, Boulevard des arènes © R.C.
    Maquette de l'amphithéâtre de Périgueux, exposée dans le musée Vesunna © R.C.
    Vue aérienne sur le Jardin des Arènes © Déclic&Décolle
    Enduit peint représentant un rétiaire, découvert dans le forum de Vesunna © R.C.

    La tour monumentale de Vésonne 

      

    Cet édifice est la cella du temple qui était bâti au début du IIe siècle de notre ère au milieu d'un vaste sanctuaire situé à côté du forum de la ville antique de Périgueux. Ces vestiges hauts de 24 mètres pour 17 mètres de diamètres, étaient entourés d'une galerie à colonnade accessible par un escalier monumental. La cella devait abriter une statue de Vesunna, la divinité gauloise tutélaire et protectrice des Pétrucores. La brèche à l'est de la tour correspond à la porte et au pronaos situé devant. Les murs intérieurs et extérieurs étaient recouverts par des plaques de marbre collées par un mortier rose encore visible par endroit.

     

    Vestiges de la tour dite de Vesonne © R.C.
    Maquette du sanctuaire dédié à Vesunna © R.C.
    Intérieur de la cella avec traces de l'enduit rouge sur lequel était collées les plaques de marbre © R.C.

    Les remparts du bas-empire

     

    Fin du IIIe siècle, après une période de récession et peut-être de troubles, Vesunna s’est resserrée dans un rempart au nord de la ville antique, fortification d'à peine un kilomètre de long sur tout juste 7 hectares, mais agrémenté de 23 tours (dont certaines bases sont aujourd'hui conservées) et 4 portes aux 4 points cardinaux. La fortification fait 6 à 8 mètres d'épaisseur et sa hauteur est estimée à une dizaine de mètres. Elle englobe alors l'amphithéâtre, permettant une conservation de l'édifice de spectacle. Les autres monuments de la ville antique sont démantelés et les blocs de pierre sont réemployés pour la construction de cette nouvelle parure monumentale. Ces lapidaires sont encore visibles à plusieurs endroits, le long du chemin de fer et sur la rue romaine. Les pierres de la façade extérieure du rempart sont retaillées pour obtenir un appareillage lisse, mais on peut encore observer les fûts de colonne, chapiteaux et corniches sur l'intérieur de la façade du mur, du côté de la rue romaine. En même temps que la construction des remparts, comme la plupart de ville antique, et sans doute sous l'influence de la christianisation, Vesunna perd son nom d'origine pour s'appeler dorénavant Civitas petrucoriorum, reprenant le nom des Pétrucores. C'est ce nom qui évoluera au fil des siècles vers Périgueux.

    Vestiges des remparts antiques encore visibles le long du chemin de fer © R.C.
    Démantèlement du rempart de Vesunna, photo extraite du rapport des fouilles de Vésonne 1912-1913
    Vestiges des remparts antiques conservés sur la rue romaine © R.C.

    Article Romain CHARRIER - 5 septembre 2021

    Source : Visite du musée de Vesunna et des vestiges antiques de Périgueux le 3 septembre 2021.

    La newsletter de MEDIOLANVM

    Recevez une fois par mois une sélection des derniers articles publiés

    En cliquant sur « Envoyer », j’accepte que les données recueillies soient destinées à l’envoi par courrier électronique de contenus et d'informations relatifs aux actualités de MEDIOLANVM

    Dernier article publié :

    Fouilles  |  Site médiéval de Broue, son logis seigneurial et sa chapelle castrale

      

    Commander

    Ce blog est un média dédié à l'histoire de MEDIOLANVM (nom antique de Saintes), à l'actualité archéologique en Saintonge (et parfois au-delà) et de son peuple celte les SANTONES. Je ne suis ni archéologue, ni historien, juste un amateur passionné par ces sujets, vice-président de la Société d'archéologie et d'histoire de la Charente-Maritime. Les informations de ce site sont tirées d'ouvrages, de rapports de fouilles, de communiqués de presse, de conférences, de visites de chantiers archéologiques, de rencontres et d'entretiens avec des spécialistes. 

     

    MEDIOLANVM

    - Capitale de l'AQVITANIA

    - Le FORVM

    - L'Arc de GERMANICVS

    - L'amphithéâtre

    - Les thermes

    - Les thermes de Saint-Saloine selon Alain Bouet

    - Le port antique

    - Les aqueducs

    - Le fossé défensif

    - Les remparts

    - Les nécropoles

    - Saintes en l'an 600

    - Les cartes antiques

    - Fouilles de la rue Massiou

    - Fouilles de Courbiac

    Province de Santonie

    - Théâtre de Thénac

    - Les piles romaines

    - Germanicomagus

    - Théâtre des Bouchauds

    - Amphithéâtre de St-Georges-du-Bois

    - Cassinomagus

    - Villa de Jonzac

    - Villa Saint-Saturnin-du-Bois

    - Villa de Romegoux

    - Villa Saint-Jean-d'Angély

    - Villa de Plassac

    - Villa de Thaims

    - Via d'AGRIPPA

    - Chemin Boisné

    - Barzan

    - Baptistère paléochrétien

    - L'horreum de Barzan

    Les Santons

    - Oppidum de Pons

    - Avant la conquête 

    - La monnaie ARIVOS SANTONO

    - Les fours Santons

    - Déesse Épona

    - Les saunières gauloises

    - Conférence de José Gomez De Sotto

    - Conférence de Guilhem Landreau

    Actualité

    - Restauration de l'amphithéâtre : des retards qui se cumulent

    - Bongraine : de l'âge du Fer sous un dépôt ferroviaire

    - Epona, une déesse celtique dans les Charentes

    -  Un livre inédit sur les voies romaines de Saintonge

    - Royan : la ligne de défense allemande étudiée à Belmont

    - Appel à témoin pour un livre sur les fêtes des arènes

    - Deux décennies de fouilles à Saintes

    - VIVA SAINTES FESTIVAL, le retour des fêtes romaines

    - Une ferme protohistorique à Chaniers

    - Une occupation de l'âge du fer sous un dépôt ferroviaire 

    - Amphithéâtre de Saintes : Deux ans de chantier pour consolider et assainir 

    - 6000 ans d'histoire à Aytré

    - Découverte d'une grotte sépulcrale de l'âge du Bronze

     

    - Une vaste nécropole mérovingienne sous la commune de Rom (79)

    - Fouilles sous la Tour Maubergeon à Poitiers

    - Valorisation des aqueducs : une livraison espérée pour l'été prochain

    - Reconstitution d'une barque mérovingienne 

    - Amphithéâtre, des sondages qui bouleversent les connaissances

    - Regain d’intérêt pour les thermes de Saintes

    - Casques de gladiateurs à Poitiers

    - Les sondages d'Eveha en 2017

    - Fouilles amphithéâtre du SAD17

    - L'archéologie à Royan

    - Les 40 ans de la découverte du casque d'Agris

    - Photogrammétrie des aqueducs

     

    - Restauration de l'amphithéâtre

    - Valorisation des aqueducs, les travaux avancent

    - Quand Néandertal cuisinait du renne

    - Saintes vers 1690, par Jean-Claude GOLVIN

    - Fouilles de La Providence, toute l’histoire de Saintes sur un chantier majeur

    - Le SAD17 au pied de nos églises 

    - Epaves de Courbiac, les fouilles s'accélèrent

    - Valorisation des aqueducs

    - Découvertes Oléronaises

    - Camille de La Croix, Père de l'archéologie régionale

    - Conférence de Louis Maurin 2

    - Conférence de Louis Maurin 1

    - Le premier Moyen-Âge en Charente-Maritime

    - Conférence Vin Santon 

    Mentions & contact

    © 2022